La gestion du "trait de côte"

La gestion du "trait de côte"

La dune, fragile protection ...

L'érosion côtière et les risques de submersion : des problèmes majeurs pour la Communauté de Communes.

Les espaces littoraux sont caractérisés par leur mobilité permanente et particulièrement rapide.  C’est en partie cette mobilité qui va entraîner différents aléas. Comme la majorité des zones côtières, le littoral de Mimizan est concerné par l’aléa érosion et submersion marine. Il ne présente néanmoins pas de tendance à l’érosion exacerbée, mais le cordon dunaire au Sud du courant présente toutefois une importante sensibilité aux tempêtes hivernales. En termes de submersion, les abords du courant présentant des cotes altimétriques relativement basses, certains secteurs sont exposés aux risques de submersion. La rive gauche, siège des anciennes divagations du courant, présente ainsi une sensibilité plus forte à cet aléa. Dans un souci de vouloir gérer ces risques via une approche globale et durable, une stratégie locale de gestion des risques érosion et submersion intégrant le fonctionnement hydraulique et sédimentaire du Courant de Mimizan a été mise en place.

Pour une gestion de la bande côtière dans son ensemble, cette stratégie se doit de concilier les enjeux touristiques et d’aménagement urbain, aux enjeux environnementaux de préservation du milieu. Les études préalables ont donné lieu à différents scénarios de gestion aux horizons 2020 et  2040. Sur l’espace littoral, pour les dunes au nord et au sud de l’exutoire du courant, le scénario retenu correspond à un mode de gestion d’accompagnement des processus naturels. Sur les berges du courant, il consiste en un confortement des ouvrages existants. Pour l’espace fluvial, le scénario retenu consiste à maintenir et entretenir les ouvrages existants, à mettre en œuvre une lutte active «souple» (techniques végétales, boudins).

En découle de ces choix stratégiques, la rédaction d’un programme d’action. Il prévoit des actions en matière de lutte active dure et souple, de suivi et de surveillance du trait de côte, de maîtrise de l’urbanisation, de communication vers le grand public… Fin décembre 2016, le comité régional de suivi des stratégies locales à validé le programme et les fiches actions.

En parallèle, avant tous travaux de renforcement des berges et ouvrages du courant, un inventaire naturaliste a été lancé. A l’issue d’un marché public, le bureau d’études retenu, Thema Environnement, a réalisé un diagnostic écologique via une expertise faune, flore et milieux naturels. Cette étude a pour objectif d’établir un état des lieux écologique sur l’ensemble des sites concernés par les travaux, de caractériser les enjeux écologiques et de mettre en avant les contraintes règlementaires pouvant avoir un impact sur le déroulement de futures procédures administratives.